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La pension de réversion, qui permet au conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite du défunt, fait l’objet d’une refonte envisagée pour 2026. Cette réforme, étudiée par le Conseil d’orientation des retraites (COR), vise à harmoniser les règles et adapter les droits à l’évolution des situations familiales et professionnelles.
Points clés de la réforme :
Harmonisation des taux de réversion :
Actuellement, le taux varie entre 50 % (fonctionnaires) et 60 % (Agirc-Arrco pour les salariés du privé). Le COR propose de fixer un taux unique, situé entre 50 % et 60 %, pour simplifier les règles.
Conditions d’âge et de remariage :
Aujourd’hui, dans le régime général, l’âge minimum pour bénéficier d’une pension de réversion est de 55 ans, mais cette limite n’existe pas pour les fonctionnaires. La réforme pourrait harmoniser cette condition.
La condition de non-remariage, actuellement obligatoire pour certains régimes, pourrait être assouplie ou supprimée. Par ailleurs, les couples pacsés et en concubinage pourraient devenir éligibles.
Nouveaux modes de calcul :
Un modèle proposé inclut le maintien du niveau de vie du conjoint survivant en fonction de sa propre pension. Une autre option envisage une double proratisation prenant en compte la durée du mariage et les cotisations du défunt.
Enjeux et impacts :
Cette réforme vise à corriger les disparités entre les régimes tout en évitant de désavantager certains bénéficiaires. Cependant, certaines mesures pourraient entraîner des « perdants », notamment si le taux de réversion est fixé à un niveau inférieur à celui actuel pour certains régimes.
Mise en œuvre :
Les changements concerneraient uniquement les décès survenant à partir du 1ᵉʳ janvier 2026, selon les propositions actuelles. Les détails définitifs seront déterminés après l’évaluation des impacts financiers et sociaux de ces mesures.
Quand l’Inquiétude Remplace la Sécurité
Depuis trois ans, Marie, une veuve de 62 ans, survit grâce à la pension de réversion de son mari, une aide essentielle pour subvenir à ses besoins. Mais une annonce récente sur une potentielle réforme menace cette source de revenu. « Je suis déjà à la limite. Si cette réforme passe, je ne sais pas comment je vais m’en sortir », confie-t-elle, désemparée. Ce changement pourrait bouleverser la vie de milliers de conjoints survivants comme elle.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les études et propositions détaillées dans les documents du COR et sur les sites spécialisés comme Planet.fr et Notre Temps.